Vous n’en êtes pas à votre première tentative d’arrêt du tabac ? Vous avez peut-être participé plusieurs fois à l’opération mois sans tabac, pris des substituts nicotiniques, mais sans succès. C’est génial ! Vous venez de grimper une marche qui vous rapproche un peu plus de votre sevrage tabagique. Vous le savez, la cigarette ne vous apporte rien. Mais il est difficile de trouver la clé pour se libérer de cette prison. Heureusement, s’arrêter de fumer à 50 ans sans stress ni aucune dépendance de quelque nature que ce soit est tout à fait envisageable. Laissez-moi vous dire deux mots sur votre bonne vieille copine.
Pourquoi arrêter de fumer à 50 ans ?
Vous venez de décider de stopper la cigarette à la cinquantaine passée. C’est une excellente option. Je vous remémore tout d’abord tous les bienfaits de prendre une telle décision.
Augmenter l’espérance de vie
Savez-vous combien d’années de vie vous gagnez lorsque vous décidez d’arrêter de fumer à 50 ans ? 6 ans. Après 60 ans, votre espérance de vie diminue à 3 ans. En parallèle, vous diminuez également le risque de cancer du poumon ou une maladie cardiovasculaire (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde, etc.).
À savoir
Un fumeur qui ne consomme que quelques cigarettes par jour n’est pas pour autant épargné par la maladie :
- Le facteur de risque de développer un cancer du poumon est 8 fois plus important que chez un non-fumeur.
- Les consommateurs réguliers sont deux fois plus menacés par une potentielle maladie respiratoire que les non-fumeurs.
Conserver son apparence physique même en vieillissant
Ce n’est pas un secret : au même titre que les expositions au soleil, fumer accélère le processus de vieillissement cellulaire. Des études scientifiques vont d’ailleurs en ce sens. La fumée du tabac modifierait l’activité des protéines qui entrent en jeu dans le renouvellement des cellules. Chaque bouffée de fumée dégage plus de 200 000 radicaux libres prêts à attaquer les cellules cutanées. Le résultat ne se fait pas attendre : le teint devient grisâtre, les rides se creusent plus vite. Et les cernes font partie de votre masque quotidien.
Heureusement, le phénomène n’est pas irrémédiable. En 2 mois et demi sans tabac, vous retrouvez une pigmentation plus claire et une meilleure mine !
Protéger son entourage
En plus de la nicotine, la fumée contient plus de 4 000 substances chimiques. Leur inhalation est bien sûr toxique pour vous, mais aussi pour votre entourage. Une étude portant sur le tabagisme des ados en 2017 a permis de montrer que plus de 24 % de ceux qui fumaient à cet âge étaient exposés à la fumée de cigarette chez eux.
Économiser de l’argent
Arrêter de fumer à 50 ans vous permet aussi de garnir un peu plus votre portefeuille. Mais vous le savez certainement, à la vue des augmentations successives du prix du tabac !
Arrêter de fumer à 50 ans : et si on faisait tomber les idées reçues ?
Si vous n’en êtes pas à votre première tentative ? À la cinquantaine, vous aimeriez enfin stopper le tabac une bonne fois pour toutes. Avant de vous donner une solution, faisons le tour des croyances autour de l’arrêt du tabac.
Surmonter les symptômes de sevrage
Vous imaginez les horribles envies de fumer auxquelles vous allez être confronté, les céphalées et l’énervement, etc.. Beaucoup de fumeurs ont, par exemple, l’impression que la cigarette les calme. C’est pourtant étrange : les scientifiques ont prouvé le pouvoir excitant de la nicotine. Pour certains, la clope et la dépression vont même souvent de pair. C’est un état de fait : votre bonne vieille copine ne vous procure qu’un apaisement passager. Pire, comme dans certaines dépressions, elle contient une enzyme qui dégrade la dopamine dans votre cerveau, vous savez, cette hormone du bonheur. Ainsi, a contrario de ce que vous pouvez imaginer, l’arrêt de la cigarette permet de diminuer le stress sur le long terme.
La peur de grossir
Vous pensez que la prise de poids est systématique à l’arrêt du tabac ? Qui vous l’a dit ? C’est l’un des préjugés souvent associés à l’arrêt du tabac.
Du point de vue scientifique, il est vrai que la nicotine agit tel un coupe-faim. Elle induit, en plus, une augmentation des dépenses énergétiques de votre organisme.
Par ailleurs, la fumée de cigarette fausse complètement le goût et l’odorat. Et que fait un fumeur pour continuer à savourer ses plats ? Il consomme des aliments plus savoureux, vous savez, ceux qui contiennent des lipides. Ils prennent donc du poids en fumant !
Lorsque vous arrêtez la cigarette, il suffit de suivre quelques règles de bon sens au niveau alimentaire pour conserver sa silhouette.
Stopper le tabac une bonne fois pour toutes sans dépendance
Vous avez certainement entendu d’anciens fumeurs vous dire : “Chaque fois que je prends un café, j’ai envie d’une cigarette.”
Oui, je vous comprends, de tels propos ne sont pas tellement encourageants !
Les ex-fumeurs qui disent cela ont réussi à arrêter grâce à leur volonté et cela est totalement louable. Par contre, pour leur inconscient, l’idée de reprendre une clope apparaît plutôt séduisante.
L’hypnose reste une technique extrêmement efficace pour se défaire de cette mauvaise habitude. Elle traite la dépendance à la nicotine au niveau inconscient. Grâce à elle, vous vous reconnectez à cette part de vous-même qui désire se délivrer du tabagisme.
L’hypnose est une pratique thérapeutique douce efficace pour vous libérer du tabac quel que soit le degré de votre addiction. Et ses résultats sont bluffants.
Lors de la séance, le praticien modifie votre état de conscience en vous relaxant. Vous rentrez alors en contact avec votre inconscient.
Il n’est jamais trop tard pour se libérer d’une addiction à la cigarette. Oui, il est possible d’arrêter de fumer à 50 ans. L’hypnose est l’une de vos meilleures alliées pour dire enfin stop au tabac. Vous voulez la tester ? Voici ce que je vous propose : un accompagnement on line personnalisé. Et si l’on se rencontrait ?
sources
Comité National Contre le Tabagisme- bénéfice arrêt du tabac
Oelsner, E. C., Balte, P. P., et Al (2020). Lung function decline in former smokers and low-intensity current smokers: a secondary data analysis of the NHLBI Pooled Cohorts Study. The Lancet Respiratory Medicine, 8(1), 34-44. https://doi.org/10.1016/S2213-2600(19)30276-0
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